À Propos – Lorenzo VILLARD

Je veux t’aider à exprimer tes émotions lorsque tu joues au piano.

Qui suis-je ?

Salut à toi, grand pianiste en devenir ! Je m’appelle Lorenzo VILLARD et je te souhaite la bienvenue sur mon blog ! 😁 J’ai à présent 22 ans, et je joue du piano depuis mes 7 ans. Qui suis-je, pourquoi ce blog, et est-ce qu’un piano à queue est plus lourd qu’une voiture sans permis ? Les réponses au prochain épisode tout de suite !

lorenzo villard
C’est moi ! ❤️

Pourquoi ce blog ?

Quand j’étais petit, ma mère me disait que le piano était un moyen d’exprimer ses émotions. Je trouvais ça stupide. Si on veut exprimer quelque chose, on parle. Le piano me semblait rigide, froid. Rigoureux. L’inverse des émotions.

De façon générale, j’étais très mauvais pour repérer mes émotions et les exprimer quand j’étais jeune. À présent, j’ai une excellente introspection, et je crois que le piano m’y a aidé. Je ne dirais pas que c’est majoritairement grâce au piano, mais ça a peut-être été le déclencheur pour moi d’une évolution plus grande. Le piano a permis de débloquer quelque chose chez moi. Des émotions que je tenais enfermées au fond du moi, et qui se sont mis à s’exprimer sur le piano alors que ma pratique avançait.

Alors voilà : ce blog est destiné à ceux qui veulent vivre leur jeu au piano. Qui veulent vibrer sur de magnifiques sons, se laisser aller aux mélodies qu’ils dévoilent, qui veulent libérer leurs émotions lorsqu’ils jouent au piano.

Qu’est-ce que tu vas en retirer ?

Je vais essayer de décortiquer ce qui a fait que j’ai pu libérer mes émotions sur le piano et tenter de te l’enseigner. Ça ne sera pas simple, mais je ferais de mon mieux !

Si une image vaut mille mots, une vidéo en vaut 1000*durée en seconde*fréquence d’images. Alors voici 500 000 mots :

J’ai posté une version de cette musique (Laputa) il y a trois ans sur mon soundcloud.

Mon histoire avec le piano

Ça n’a pas toujours été facile

Enfant, j’étais un peu trop impatient pour apprécier le lent apprentissage du piano. J’étais forcé de travailler mon piano au moins 20 minutes par jour − sinon ma prof le savait, en voyant mes résultats. J’ai fini par voir ça comme une corvée. Je m’y mettais avec de la mauvaise volonté et je ne travaillais pas aussi rigoureusement que ma prof le demandait. Ça se voyait. Après quelques années, j’ai décidé d’arrêter.

Un an de pause

Durant cette année où je n’avais plus de cours de piano, quelque chose d’étrange s’est produit : le piano a commencé à me manquer. J’étais alors persuadé que le piano était quelque chose de contraignant, une corvée. Et… j’avais à présent une pulsion qui m’incitait à me mettre sur le piano et à jouer.

Après cette année de pause, j’étais motivé à reprendre. Parce que seul, j’avais du mal à être régulier et à progresser − je n’y arrivais pas du tout. Quand j’ai repris le piano, ma prof m’a confié que j’étais son seul élève à avoir repris après une interruption d’un an.

Une dernière audition

À la fin de chaque année, ma prof de piano organisait une audition, dans laquelle chacun de ses élèves jouait devant tous les parents. En général, c’était une épreuve pénible et stressante pour moi, même si j’étais fier et soulagé après chacun de mes passages.

Mais la dernière audition que j’ai faite a été particulièrement marquante pour moi.

C’était la dernière année que j’allais passer dans ma ville − ensuite, j’allais partir pour mes études. Donc une ultime audition de piano, pour laquelle je n’attendais rien en particulier.

J’adorais le morceau que je devais jouer : Arabesque de Debussy. C’est romantique, idéal pour exprimer ses émotions − même si à l’époque je n’étais conscient que de mon adoration pour son travail.

C’est alors à mon tour. Je suis un peu stressé, mais je monte sur l’estrade. Silence dans la salle.

Je me mets à jouer. Tout s’efface. Je suis seul avec mon morceau.

pianiste audition
J’étais comme lui, mais en plus jeune…

À la fin de ma performance − sans erreurs − tout le monde m’applaudit, comme après chaque passage. Rien de particulier. Sauf que lors de l’apéritif organisé à la suite des passages, plusieurs personnes sont venues me voir. Ils ont remarqué ma façon de jouer. Ma façon particulière de vivre mon morceau, de le jouer. Et ça les a touchés. Ils ont trouvé ça beau.

Moi qui étais un caillou, qui n’exprimait jamais rien, sauf quand j’explosais de colère. Voilà qu’on me complimentait sur le fait d’exprimer mes émotions à travers le piano !

Les études supérieures

Étonnamment, malgré cette superbe expérience, j’ai fortement délaissé le piano dans les années qui suivirent. À 18 ans, je quittais la maison dans laquelle j’avais grandi pour mes études. Ça et de nombreuses autres choses ont provoqué un sacré changement dans ma vie, qui a bouleversé mon rythme.

J’ai tout de même pu garder mon piano électrique dans mon appartement, mais sans la motivation des cours de piano et sans groupe de musique (ou blog 😉) pour me forcer à continuer ma pratique, j’ai presque entièrement arrêté de jouer au piano.

J’en jouais tout de même de temps à autre. Et ces rares moments étaient en général incroyablement forts. J’en jouais parce que toutes les autres méthodes pour externaliser mes sentiments avaient échoué. Parce que je sentais un appel, au fond de moi, m’incitant à jouer au piano.

Aujourd’hui

Me voici à 22 ans, après 4 longues années de pratiques très occasionnelles. Mon histoire n’est pas encore écrite, mais j’espère que ce blog m’aidera à me remotiver et à emmener ma pratique du piano au prochain niveau !

Si tu es arrivé jusqu’ici, c’est sans doute que tu as été touché par cette histoire. Qu’elle résonne en toi, d’une façon ou d’une autre. Si c’est bien le cas, je t’invite à faire partie de la prochaine partie de l’histoire : mon défi pour apprendre à jouer n’importe quelle mélodie que j’ai en tête !

Je te souhaite un bon voyage et un bel apprentissage sur mon blog 😁. Et n’oublie pas : vis tes émotions ! ❤️

PS : Oui, un piano à queue (~600 kg) est plus lourd qu’une voiture sans permis (350 kg).

rose - fleur - émotion